Texte grec :
[1,198] CXCVIII. ταφαὶ δέ σφι ἐν μέλιτι, θρῆνοι δὲ παραπλήσιοι τοῖσι ἐν Αἰγύπτῳ. ὁσάκις δ᾽
ἂν μιχθῇ γυναικὶ τῇ ἑωυτοῦ ἀνὴρ Βαβυλώνιος, περὶ θυμίημα καταγιζόμενον ἵζει,
ἑτέρωθι δὲ ἡ γυνὴ τὠυτὸ τοῦτο ποιέει, ὄρθρου δὲ γενομένου λοῦνται καὶ
ἀμφότεροι· ἄγγεος γὰρ οὐδενὸς ἅψονται πρὶν ἂν λούσωνται. ταὐτὰ δὲ ταῦτα καὶ
Ἀράβιοι ποιεῦσι.
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Traduction française :
[1,198] CXCVIII. Ils mettent les morts dans du miel ; mais leur deuil et leurs cérémonies
funèbres ressemblent beaucoup à ceux des Égyptiens. Toutes les fois qu'un
Babylonien a eu commerce avec sa femme, il brûle des parfums, et s'assied auprès
pour se purifier. Sa femme fait la même chose d'un autre côté. Ils se lavent ensuite
l'un et l'autre à la pointe du jour ; car il ne leur est pas permis de toucher à aucun
vase qu'ils ne se soient lavés : les Arabes observent le même usage.
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