Texte grec :
[1,151] CLI. αὗται μέν νυν αἱ ἠπειρώτιδες Αἰολίδες πόλιες, ἔξω τῶν ἐν τῇ Ἴδῃ
οἰκημενέων· κεχωρίδαται γὰρ αὗται. (2) αἱ δὲ τὰς νήσους ἔχουσαι πέντε μὲν
πόλιες τὴν Λέσβον νέμονται (τὴν γὰρ ἕκτην ἐν τῇ Λέσβῳ οἰκημένην Ἀρίσβαν
ἠνδραπόδισαν Μηθυμναῖοι ἐόντας ὁμαίμους), ἐν Τενέδῳ δὲ μία οἴκηται πόλις,
καὶ ἐν τῇσι Ἑκατὸν νήσοισι καλεομένῃσι ἄλλη μία. (3) Λεσβίοισι μέν νῦν καὶ
Τενεδίοισι, κατά περ Ἰώνων τοῖσι τὰς νήσους ἔχουσι, ἦν δεινὸν οὐδέν· τῇσι δὲ
λοιπῇσι πόλισι ἕαδε κοινῇ Ἴωσι ἕπεσθαι τῇ ἂν οὗτοι ἐξηγέωνται.
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Traduction française :
[1,151] CLI. Telles sont les villes que les Éoliens possèdent actuellement en terre ferme, sans
y compter celles qu'ils ont au mont Ida, parce qu'elles ne font point corps avec elles.
Ils ont aussi cinq villes dans l'île de Lesbos. Quant à la sixième, nommée Arisba, les
Méthymnéens en ont réduit les habitants en esclavage, quoiqu'ils leur fussent unis
par les liens du sang. Ils ont aussi une ville dans l'île de Ténédos, et une autre dans
les îles qu'on appelle Hécatonnèses. Les Lesbiens et les Ténédiens n'avaient alors rien
à craindre, non plus que ceux d'entre les Ioniens qui habitaient dans les îles ; mais les
autres villes résolurent dans leur conseil de suivre les Ioniens partout où ils
voudraient les mener.
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