HODOI ELEKTRONIKAI
Du texte à l'hypertexte

ACHILLES TATIUS, Leucippé et Clitophon, livre III

ξύλου



Texte grec :

[3,6] Ἔστι δὲ ἐν τῷ Πηλουσίῳ Διὸς ἱερὸν ἄγαλμα Κασίου. τὸ δὲ ἄγαλμα νεανίσκος, Ἀπόλλωνι μᾶλλον ἐοικώς· οὕτω γὰρ ἡλικίας εἶχε. προβέβληται δὲ τὴν χεῖρα καὶ ἔχει ῥοιὰν ἐπ´ αὐτῇ· τῆς δὲ ῥοιᾶς ὁ λόγος μυστικός. προσευξάμενοι δὴ τῷ θεῷ καὶ περὶ τοῦ Κλεινίου καὶ τοῦ Σατύρου σύμβολον ἐξαιτήσαντες (καὶ γὰρ ἔλεγον μαντικὸν εἶναι τὸν θεὸν) περιῄειμεν τὸν νεών. κατὰ δὲ τὸν ὀπισθόδομον ὁρῶμεν εἰκόνα διπλῆν. καὶ ὁ γραφεὺς ἐγγέγραπτο. Εὐάνθης μὲν ὁ γραφεύς· ἡ δὲ εἰκὼν Ἀνδρομέδα καὶ Προμηθεύς, δεσμῶται μὲν ἄμφω (διὰ τοῦτο γὰρ αὐτούς, οἶμαι, εἰς ἓν συνήγαγεν ὁ ζωγράφος)· ἀδελφαὶ δὲ καὶ τὴν ἄλλην τύχην αἱ γραφαί. πέτραι μὲν ἀμφοῖν τὸ δεσμωτήριον, θῆρες δὲ κατ´ ἀμφοῖν οἱ δήμιοι, τῷ μὲν ἐξ ἀέρος, τῇ δὲ ἐκ θαλάσσης· ἐπίκουροι δὲ αὐτοῖς Ἀργεῖοι δύο συγγενεῖς, τῷ μὲν Ἡρακλῆς, τῇ δὲ Περσεύς, ὁ μὲν τοξεύων τὸν ὄρνιν τοῦ Διός, ὁ δὲ ἐπὶ τὸ κῆτος τοῦ Ποσειδῶνος ἀθλῶν. ἀλλ´ ὁ μὲν ἵδρυται τοξαζόμενος ἐν γῇ, ὁ δὲ ἐξ ἀέρος κρέμαται τῷ πτερῷ.

Traduction française :

[3,6] Il y a, à Péluse, une statue sacrée de Zeus du Casion; cette statue est celle d'un tout jeune homme qui ressemble plutôt à Apollon, tant il est jeune. Il a un bras tendu et tient, dans cette main, une grenade. Et cette grenade a une signification mystique. Après avoir adressé une prière au dieu et lui avoir demandé un oracle au sujet de Clinias et de Satyros (car on nous avait dit que c'était un dieu qui rendait des oracles), nous fîmes le tour du temple. A sa partie arrière, nous vîmes un tableau double, en bas duquel l'artiste avait écrit : « Evanthès a peint ce tableau », et cela représentait Andromède et Prométhée, tous les deux enchaînés (c'était la raison, apparemment, pour laquelle le peintre avait réuni les deux sujets); et les deux tableaux étaient frères. Ici comme là, c'étaient les rochers qui servaient de prison, des animaux, sur tous les deux, qui servaient de bourreaux, venus, pour l'un, de l'air, et, pour l'autre, sortis de la mer. Leurs sauveurs étaient deux Argiens, du même sang : dans un cas Héraclès et, dans l'autre, Persée; l'un perçait d'une flèche l'oiseau de Zeus, et l'autre combattait le monstre envoyé par Poséidon. L'un était représenté en train de viser, sur la terre, l'autre, en l'air, planant sur ses ailes.





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Dernière mise à jour : 24/03/2006